Didou's way

Le train passe...

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...un petit creux...

...le grand kif, pour eux comme pour moi.

Une journée somme toute bien banale, exception faite d'un verre, pris avec un vieil ami, et qui laisse présager d'autres choses, d'autres horizons...
Peut-être un vieux projet, une envie jamais satisfaite...
Je sens que les semaines à venir vont beaucoup compter dans ma vie. Mais je pense qu'il vaut mieux pour moi consacrer mon énergie à la concrétisation, plutôt qu'à la parlotte. Le temps de la reflection est arrivé.

                                           

TEMPETE SOUS UN CRANE

Sortie le 28 Novembre 2007, ce 3éme film de James Gray nous plonge dans l'univers des nuits newyorkaises des 80's. Bobby (Joaquin Phoenix) est le patron d'une discothéque appartenant à un riche immigré russe, ses fréquentations et son réseau de connaissances font de lui un acteur incontournable de ces nuits de tout les excés. Seulement, Bobby est issu d'une éminente famille de la police newyorkaise, son frére (Mark Wahlberg), et son père (Robert Duvall), sont à la tête de la brigade anti drogue de la ville. Contraint de cacher sa véritable identitée au personnes de son milieu, Bobby devra bientôt faire un choix...
Ce polar noir de James Gray nous embarque dans un New York sombre et violent, celui là même qu'il nous avait fait découvrir dans "Little Odessa". Joaquin Phoenix y incarne une figure montante de l'univers de la fête, et donc de la drogue, dans un New York noyé sous un déluge apocalyptique. Tel l'enfant prodigue de la bible, il revient vers les siens aprés les avoir reniés. Contraint par la tournure des événements a devenir l'antithése de son propre personnage, il semble n'avoir aucune emprise sur l'histoire. Aprés avoir tué son père une première fois au sens figuré, en devenant ce que ce dernier combattait depuis toujours, il est amené a assumer sa véritable mort. Le personnage de bobby, écartelé par la vie, m'a fait pensé à Ray Liotta dans les affranchis, autant physiquement, que moralement. Il est la victime d'événements en cascade qui l'attire vers le fond, inexorablement.

Et pour des parents de jumeaux, c'est pas tous les jours. D'un rythme régulier d'une séance par semaine, nous sommes passés dès leur naissance à une séance tout les 3 mois. Autant dire keutchi, alors vivent les DVD !!
Nous allons certainement opter pour "La nuit nous appartient" de James Gray... plutôt prometteur. Non ?

PS : Merci à ma petite Lélé.

J'ai repris le boulot aujourd'hui, pas facile. Rien a changé, ou ne changera. Des petits soucis d'ordre pratique à solutionner, et le temps sera venu de donner un peu de sens à tous ça. Comment, me direz-vous : en utilisant la téchnique ancestrale du "Bouge toi le cul". J'ai compris il'ya peu de temps qu'il suffisait parfois de décider les choses pour qu'elles se fassent. Ou plutôt, que s'il on est pas un minimum acteur de ses choix, on ne risque pas de les influencer. Subir les contraintes de la vie, c'est un peu ce que j'ai fait ces dernières années, au lieu de les canaliser pour mieux rebondir. Tous ça pour dire que c'est maintenant ou jamais, et je compte bien tout mettre en oeuvre pour que ce soit maintenant. Ca ressemble à des bonnes résolutions de la nouvelle année, à de la psycho de comptoir (on est sans doute plus proche de la vérité),en tous cas c'est mon état d'esprit du moment. J'ai un peu de mal à trouver les mots pour exprimer cela, mais je sens que 2008 sera une année différente, parce qu'il faut admettre que les précédentes se ressemblaient un peu (exception faite de l'arrivée de mes petits amours). Les mois qui viennent me donneront peut-être raison. Nous verrons ...

Une nouvelle invitée dans la colonne de droite, ma playlist, elle sera mise à jour régulierement, bonne écoute !!

 

Vous avez vu leur regard à ces deux là, ils réspirent pas la vie. C'était il y'a cinquante ans, le jour de leurs mariage. Le 24 décembre, nous reveillonions ensemble. Aujourd'hui, ils ont quatre enfants, et quatre petits enfants. Ce sont mais parents. Sans commentaires.

  Sortie en Mars 2003, ce film post 11 Septembre de Spike Lee nous plonge dans un New York meurtri par les attentats du World Trade Center. En suivant Monty (Edward Norton),dealer dilettante, pendant les 24 heures qui précédent son incarcération, Spike Lee nous offre une galerie de portraits éclectiques, du trader au prof de lettre, en passant par le mafieux d'Europe de l'est, mais surtout nous démontre à quel point cette ville ne sera plus jamais la même. En 24 heures, Monty nous résume sa vie. La lenteur du récit nous donne l'occasion de nous arrêter sur les contradictions de l'Amérique d'aujourd'hui. Et c'est un Monty amer, en sursis, qui nous décrit dans un superbe monologue, les travers de ses congénères, en les caricaturant volontairement à l'extrême. Une bande son sombre rend l'atmosphère pesante.  C'est en fait le deuil  d'une  ville  et de ses habitants que nous portons tout au long du film.

Voilà, Noël 2007, c'est fini. Cela aura été pour moi le premier Noël vécu à travers le regard de mes enfants. Ils n'en auront certainement pas le souvenir, mais je serai là pour leurs raconter..., les yeux brillants de leurs papys et mamys, les cadeaux ouverts à la hâte, leurs petites bouches maquillées de chocolat, tous cela m'a  beaucoup touché. J'ai toujours su capter ces petits moments de vérité, mais encore plus cette année. 2008 se profile, et je sais que ce sera une bonne année. Nous sommes bien entourés, et ça vaut de l'or...